quarta-feira, 17 de março de 2010

Homenagem a Rolando Toro en Español e Frances Nathalie Arnould

LA DESPEDIA A ROLANDO
Un mes después de tu salida, puedo compartir solamente algunas líneas redactadas en el avión de vuelta de Chile.

El 19 de febrero de 2010, estoy en el avión que me conduce a ti, a tu tierra, a tu Chile.
Así como 15 años antes, el mismo cambio de paradigma se produce.
Dejo el frío, la luz macilenta y la tristeza que se extiende para llegar en la luz caliente salpicante.
Nuestra cita al jardín del descanso es una cita de amor, pradera vasto picado de pequeñas sombrillas de color y de bosquetes de arbustos floridos.

Marcho sobre la alameda ancha blanca y polvorosa que recubre mi humor negro; el sol brillante de un oro intenso en el cielo azul inmenso de tu cielo me envuelve y una brisa tibia me acaricia la cara y anima los rizos de mi cabellera.
Marcho serena, me adelanto a nuestra cita como a menudo en el momento de nuestros encuentros en el aeropuerto, llego siempre con anticipación por miedo de perderte.
Entonces me siento en la hierba húmeda y flexible, sobre tu tierra acechándote, esta vez llegas a la cabeza de una comitiva de coches blancos que levanta el polvo.

Decenas y decenas de personas llegan tranquilamente, por pequeños grupos, se aglutinan, se abrazan de una ternura mojada, se estrechan con miradas ardientes y líquidas.
Así como en cada vivencia, ellos todos esperan y cuando apareces el silencio vibrante y fluido nos pone en movimiento; lentamente caminamos cerca de ti en el calor de las manos, las miradas que se abrazan en el silencio que contiene.
Entonces una vía dulce elevase " Gracias à la vida... "

Un sonido de guitarra y de flauta sostiene la voz, las decenas de vozes que se elevan, poco a poco el canto invade el espacio, invade mis ojos de lágrimas, mi víoz tiembla y tartamudeo " Gracias à la vida " sin poder articular otras palabras.
GRACIAS a la Vida.
GRACIAS a ti Rolando para esta vida partida, para tu entusiasmo constantemente, para tu pasión.
GRACIAS por tu amor incondicional, por tu fe en nosotros, en la humanidad, en mí, pequeña mujer que haces sonreír y llorar al mismo tiempo.

Luego otro canto se esparce alrededor de nosotros, y ellos todos se asocian alrededor de ti, cerca de ti he sentado en el suelo, como siempre, para oír tu enseñanza.
Tu hijo, Rodrigo, toma la palabra, su voz húmeda y vibrante libera mis lágrimas, fluyen abundantemente, lavando mi cara, enjuagando mis ojos.

Niños después de niños, esposas después de esposas, ellas todavía fluyen y todavía, lentamente acarician mis mejillas como en otro vivencias, algunas palabras se imprimen en mí: "Gracias Papa, Papita, Gracias por la trascendencia, por l'amor, por la felicitad, Gracias por la Biodanza, por la comprensión , por la humildad, la transformación..."
En silencio, yo mismo te agradezco por este regalo inmenso que me ofreciste, como a ellos todos.
Mis lágrimas, mis palabras mezclados caen sobre tu tierra dulce acogedora mientras que el Réquiem de Mozart, tan caro por tu corazón, me envuelva.
Comprendo que es el fin de este vivencia, deposito rosas colorados rosa pasión sobre tu corazón.

Miro las ramas que bailan en el viento y me acuerdo de nuestros encuentros en París que mira la fluidez en las ramas, los museos que adoras tanto, las librerías donde estás como un niño insaciable, soprepasando los límites de peso autorizado para tu equipaje... me acuerdo tu apetito de vida, de descubrimiento de Amor.

Amar, amar más todavía perder aliento y tu herencia más grande para mí, amar a perderse, a encontrarse nueva, diferente, transformado por esta alquimia fundadora de nuestra historia.
GRACIAS A tí Rolando, Gracias por tu mirada sobre el mundo, sobre la humanidad que me desespera tan a veces.
GRACIAS por el coraje que insuflaste en mí.
Gracias por la determinación y la esperanza que me empuja a continuar y promover tu obra en representante fiel de la Biodanza a la que soñaste, que condujiste a madurez, a la que nos ofreciste a todos.
Gracias Rolando por la eternidad de vivencias pasadas, presentes, a venir.

Gracias por esta última supra vivencia del 19 de febrero de 2010.
Nathalie Arnould



ADIEU À ROLANDO
Un mois après ton départ, je peux seulement partager les quelques lignes rédigées dans l'avion de retour du Chili.

Le 19 février 2010, je suis dans l'avion qui me conduit à toi, à ta terre, à ton Chili.
Comme 15 ans auparavant, le même changement de paradigme s'opère.
Je quitte le froid, la lumière blafarde et la tristesse qui s'étale pour arriver dans la lumière chaude éclaboussante.
Notre rendez-vous au jardin du repos est un rendez-vous d'amour, vaste prairie piquée de petites ombrelles de couleur et de bosquets d'arbustes fleuris.

Je marche sur la large allée blanche poudreuse qui recouvre mon humeur noire; le soleil éclatant d'un or intense dans le ciel bleu immense de ton ciel m'enveloppe et une brise tiède me caresse le visage et anime les boucles de ma chevelure.
Je marche sereine, je suis en avance à notre rendez-vous comme souvent lors de nos rencontres à l'aéroport, j'arrive toujours en avance de peur de te perdre.
Alors je m'assieds sur l'herbe humide, souple, sur ta terre en te guettant, cette fois tu arrives en tête d'un cortège de voitures blanches soulevant la poussière.

Des dizaines et dizaines de personnes arrivent tranquillement, par petits groupes, s'agglutinent, s'embrassent d'une tendresse mouillée, s'étreignent avec des regards brûlants et liquides.
Comme à chaque vivencia, tous attendent et lorsque tu parais le silence vibrant et fluide nous met en mouvement; lentement nous cheminons auprès de toi dans la chaleur des mains, des regards qui s'embrassent dans le silence contenant.
Alors une voix douce s'élève "Gracias a la Vida..."

Un son de guitare et de flûte soutient la voix, les dizaines de voix qui s'élèvent, peu à peu le chant envahit l'espace, envahit mes yeux de larmes, ma voix tremble et j'ânonne "Gracias a la vida"...sans pouvoir articuler d'autres mots.
MERCI à la Vie.
MERCI à toi Rolando pour cette vie partagée, pour ton enthousiasme de tous les instants, pour ta passion.
MERCI pour ton Amour inconditionnel, pour ta foi en nous, en l'humanité, en moi, petite femme que tu fais sourire et pleurer en même temps.

Puis un autre chant s'éparpille autour de nous, et tous s'associent autour de toi, je suis près de toi assise au sol, comme toujours, pour entendre ton enseignement.
Ton fils, Rodrigo, prend la parole, sa voie humide, vibrante libère mes larmes, elles coulent abondamment, lavant mon visage, rinçant mes yeux.

Enfants après enfants, épouses après épouses, elles coulent encore et encore, lentement caressent mes joues comme en d'autres vivencias, quelques mots s'impriment en moi: "Gracias Papa, Papita, Gracias por la trascendencia, por l'amor, por la felicitad, Gracias por la Biodanza, por la comprensión , por la humildad, la transformación..."
Moi-même en silence, je te remercie pour ce cadeau immense que tu m'as offert, comme à tous.
Mes larmes, mes mots mêlés tombent sur ta terre douce accueillante alors que le Requiem de Mozart, si cher à ton cœur, m'enveloppe.
Je comprends que c'est la fin de cette vivencia, je dépose des roses rouge passion sur ton cœur.

Je regarde les branches qui dansent dans le vent et je me souviens de nos rencontres à Paris à regarder la fluidité dans les branches, les musées que tu affectionnes tant, les librairies où tu es comme un enfant insatiable, explosant les limites de poids autorisé pour tes bagages... je me souviens ton appétit de vie, de découverte d'Amour.

Aimer, Aimer encore et encore à perdre haleine et ton plus grand héritage pour moi, aimer à se perdre, à se retrouver nouveau, différent, transformé par cette alchimie fondatrice de notre histoire.
MERCI à toi Rolando, Merci pour ton regard sur le monde, sur l'humanité qui me désespère tant parfois.
MERCI pour le courage que tu as insufflé en moi.
Merci pour la détermination et l'espoir qui me pousse à continuer et promouvoir ton œuvre en fidèle représentante de la Biodanza que tu as rêvée, que tu maturée, que tu nous as offerte à tous.
Merci Rolando pour l'éternité de vivencias passées, présentes, à venir.

Merci pour cette dernière supra vivencia du 19 février 2010.
Nathalie Arnould


FAREWELL TO ROLANDO
One month after your departure, I can only share some lines drafted in the plane, returning from Chile.

On February 19th, 2010, I am in the plane which leads me to you, to your land, to your Chile.
As 15 years ago, the same change of paradigm takes place.
I leave the cold, the pale light and the sadness which spreads out to arrive in the warm splashing light.
Our appointment in the garden of the rest is an appointment of love, vast meadow dotted with small colored umbrellas and with copses of flowery shrubs.

I walk on the wide powdery white path which recovers my dark humor; the brilliant sun of an intense gold in the immense blue sky of your sky wraps me and a warm breeze caresses my face and livens up the buckles of my hair.
I walk serene, I am early for this appointment as often for our meetings at the airport, I arrive always early for fear of losing you.
Then I sit down on the wet, supple grass, on your ground, xaiting for you, this time you arrive at the head of a procession of white cars raising the dust.

Tens and tens of persons arrive quietly, by small groups, agglutinate, kiss each other with a wet tenderness, embrace each other with ardent and liquid glances.
As in every vivencia, we wait and when you appear the vibrating and fluid silence leads us in movement; slowly we walk with you in the heat of hands, glances which embrace each other in the containing silence.
Then a soft voice rises " Gracias a la Vida... "

A sound of guitar and flute supports the voice, the tens of voices which raise, little by little the singing invades the space, invades my eyes with tears, my voice trembles and I stutter " Gracias a la Vida... " without being able to articulate any other words.
THANKS TO Life.
THANKS TO you Rolando for this shared life, for your constant enthusiasm, for your passion.
THANK YOU for your unconditional Love, for your faith in us, in the humanity, in me, small woman that you make smile and cry at the same time.
Then another song scatters around us, and all join around you, I am near you sat on the ground, as usual, to hear your teaching.
Your son, Rodrigo, speaks, his wet, vibrating way frees my tears, they flow abundantly, washing my face, rinsing my eyes.

Children after children, wives after wives, they flow again and again, slowly caress my cheeks as in other vivencias, some words are printed in me: " Gracias Papa, Papita, Gracias por la trascendencia, por l'amor, por la felicitad, Gracias por la Biodanza, por la comprensión , por la humildad, la transformación... "
I silently, thank you for this immense present which you offered me, as for all of us.
My tears, confused with my words fall on your welcoming soft ground while the Requiem of Mozart, so dear to your heart, wraps me.
I understand that it is the end of this vivencia, I deposit red passion colored roses on your heart.

I look at the branches which dance in the wind and I remember our meetings in Paris, our looks at the fluidity in the branches, museums which you like so much, the bookshops where you are as an insatiable child, exploding limits of weight authorized for your luggage... I remember your appetite of life, of Love discovery.

Love, love again and again up to losing breath and your biggest inheritance for me, loving up to point of getting lost, to come again new, different, transformed by this founding alchemy of our story.
THANKS TO you Rolando, Thank you for your looking at the world, at humanity which discourages me so, sometimes.
THANK YOU for the courage you breathed inside me.
Thank you for the determination and the hope which urges me to continue and to promote your work in faithful representative of the Biodanza about whom you dreamed, that you lead to maturity, that you offered to all of us.
Thank you Rolando for all eternity for past, present and future vivencias.

Thank you for this last one above all vivencia of February 19th, 2010.
Nathalie Arnould

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